Concert-spectacle en hommage au snob (mais mort) Boris Vian
Concert-spectacle en hommage au snob (mais mort) Boris Vian
EN TOUTE SIMPLICITE
Spectacle écrit par Virginie Capizzi et Reno João mis en scène par Virginie Capizzi, Reno João et Juan Loiza, avec Virginie Capizzi : voix, oeuf, mirliton Reno João : guitare, téléphones
En toute simplicité… L’hommage
Un touche à tout fantasque, Poète, romancier, auteur-compositeur, trompettiste de jazz, critique, pataphysicien… Une figure emblématique du Saint-Germain-des-Prés des années 50s qui fréquentait assidûment le Café de Flore, les Deux Magots et les clubs de jazz, Un trublion à l’humour noir qui riait souvent jaune et croquait sans faillir les travers d’une société d’après guerre entrée dans l’ère de la consommation, Trente neuf années bien remplies, Une oeuvre foisonnante, Plus de quatre cent cinquante chansons Dont quelques unes, les plus connues, nous ont donné envie de fouiller parmi les autres et de rendre hommage, En toute simplicité, Au snob (mais mort) Boris Vian.
En toute simplicité… Le concert-spectacle
Nous sommes en 1959 et voilà près de vingt ans que Virginie et Reno vendent leurs armes à travers le monde. Leur activité florissante leur a jusqu'ici permis de mener grand train. Hélas, les affaires ne sont plus ce qu'elles étaient ! Leur petit commerce est mis à mal par la grande distribution et la concurrence déloyale. Pour ce couple de snobs, c'est le drame : habitués aux ors et honneurs de la grande bourgeoisie, ils sont désormais contraints de vivre plus modestement, délaissant le château classé pour l'hôtel particulier et troquant la rolls pour une jaguar. Survivront-ils aux terribles écueils que le destin a mis sur leur chemin ?
Au programme : de grands succès, des perles méconnues et deux textes mis en musique par le duo. J’suis snob Le petit commerce La Valse Jaune La java des bombes atomiques Complainte du progrès Le code de la route Je bois La java martienne Cinématographe Barcelone Trompette d’occasion Noveltex Y en a qui ont des trompinettes On n’est pas là pour se faire engueuler Une bonne paire de claques Ah ! Si j’avais un franc cinquante !
Virginie Capizzi : voix, trompinette et mirliton Reno João : guitare et téléphones Elle : Héritière d’une dynastie de paysans siciliens honnêtement enrichis, Virginie Capizzi mène une enfance paisible et insulaire, partagée entre ses deux passions d’alors : la comptabilité occulte et le tir à la carabine (avec silencieux). C’est à l’adolescence qu’elle découvre le jazz et ses divas (Ella Fitzgerald et autres Sarah Vaughan). Conquise par le charme définitivement zazou de cette musique, elle décide de se consacrer exclusivement à ce nouveau passe-temps, délaissant les comptes familiaux et le club de tir local. Lui : Aristocrate breton de père en fils depuis mai 1981, Reno João est issu d’une vieille famille de fonctionnaires de catégorie B. Bien qu’initié dès son plus jeune âge à la rigueur et au sérieux de la grande musique, il se passionne très tôt pour la guitare jazz et ses représentants les plus rebelles tels Barney Kessel et autres Kenny Burrel. Eux : C’est au cours d’une jam parisienne au Tennessee Jazz Club que Reno João fait la rencontre de Virginie Capizzi. Ils découvrent alors leur penchant commun pour le jazz, les soirées mondaines où la cacahouète molle le dispute au mousseux chaud, et la chanson française surannée et subversive portée par Boris Vian et quelques autres. Il n’en fallait pas plus pour que naisse leur duo musical et néanmoins snob, en toute simplicité...
Concert avec repas sous forme de cocktail dînatoire et café gourmandservi à la fin du concert